Pour comprendre les thérapies quantiques


Pour comprendre les thérapies quantiques

Par Cassiopée Formation  le 27 septembre 2017   dans Articles

 5 0

Imaginez que des extraterrestres bienveillants débarquent sur notre planète pour nous aider à passer la prochaine étape de notre évolution. « Pour vous montrer notre bonne foi, disent-ils, nous avons la possibilité de guérir toutes les maladies, absolument toutes, du corps comme de l’esprit, d’une façon extrêmement rapide. Nous avons des appareils qui n’agissent pas directement sur le corps physique tel que vous le voyez, mais sur le corps électrique, le flux énergétique, sur toutes les fréquences que vous émettez et chacun des atomes qui vous composent… » Imaginez encore que leurs médecins fassent alors la démonstration de leur savoir-faire et se mettent à guérir tous ceux qui le demandent, quelle que soit la maladie. Que se passerait-il ?

Ce scénario, déjà mis en scène dans la science-fiction, peut – toutes proportions gardées, bien sûr – donner une idée de ce qui est en train de se passer avec les thérapies quantiques et la médecine quantique. Un véritable « changement de paradigme » auquel nous sommes en train d’assister. C’est-à-dire un changement de toutes nos représentations du monde, avec pour conséquence une possible transformation, en profondeur, de la société. Le problème est que, pour comprendre comment fonctionnent les thérapies quantiques, il faut modifier sérieusement sa vision du monde et tout ce qui constitue la réalité. Car les technologies qui ont été mises au point ces dernières années ne traitent pas notre corps physique, mais uniquement notre « corps vibratoire ». Avec des résultats parfois phénoménaux, qui n’interdisent pourtant pas le recours à une médecine biologique plus classique.

Les bases de la « médecine quantique »

Les bases de la « médecine quantique » n’ont pourtant rien de nouveau : dès les débuts de la médecine traditionnelle chinoise – il y a environ 2500 ans –, le corps humain n’est pas considéré comme un ensemble d’organes assemblés au hasard autour d’un squelette, mais avant tout comme un « système énergétique ». Aussi, au fil des siècles, les médecins chinois ont-ils développé des concepts bien connus comme les méridiens, les points d’acupuncture, le Qi, le yin et le yang, les « éléments », les « saveurs » pour faire état des forces invisibles qui sont à l’œuvre dans notre corps. Ils ont aussi mis au point un ensemble de pratiques qui permettent de réguler, harmoniser, activer ou stimuler les flux énergétiques : l’acupuncture, la pharmacopée (dont la phytothérapie), le massage, la diététique, le qi gong… Qui plus est, la médecine chinoise ne se limite pas au traitement du corps physique, mais associe la plupart du temps les organes et les maux aux caractères, émotions et humeurs, en intégrant le tout dans une vision « cosmique » de l’être humain. De son côté, la médecine ayurvédique a développé un modèle différent, avec ses propres spécificités, comme les chakras, mais est aussi fondée sur le principe d’un « corps énergétique » dans un système holistique. Et donc dans une vision de l’être humain qui englobe à la fois le corps, les émotions, l’esprit, l’âme, l’environnement, le cosmos…

En revanche, ce que la science occidentale a apporté à ces concepts millénaires, c’est la nature électrique du corps humain.

Bien sûr, la médecine conventionnelle parle essentiellement d’échanges biochimiques – c’est ce qui fait vendre les médicaments ! Mais sans électricité, la biochimie serait impossible … Prenez n’importe quel élément, par exemple les fameux « ions négatifs » réputés être bénéfiques pour la santé, et que l’on retrouve en quantité au bord de la mer, près des cascades, dans les forêts. Ces atomes (ou groupes d’atomes) ont tous une charge électrique, sans laquelle ils n’auraient aucune propriété. Il en est de même pour tous les atomes qui constituent chacune des cellules de notre corps : chacun d’eux possède une charge électrique. L’ensemble de ses microscopiques foyers d’électricité forme un immense « champ d’énergie » constitué, entre autres, de fréquences électromagnétiques et de vibrations infiniment subtiles qui restent invisibles aux appareils de « lecture du corps » médicaux classiques. Il est d’ailleurs assez invraisemblable que, dans une société soumise à ce point à l’électricité, la nature électrique du corps humain soit si peu reconnue… Bien sûr, ce champ vibratoire de notre corps ne doit rien au hasard et sa structure, terriblement complexe, correspond globalement à celles que l’on retrouve dans les médecines énergétiques classiques.

Depuis la fin des années 1980, des appareils de biofeedback quantique et de biorésonance quantique permettent de « lire » les vibrations de notre corps.

Voilà la véritable révolution. Comment fonctionnent-ils ? Conçus pour détecter les ondes électromagnétiques, les « fréquences » (ou « vibrations ») émises par chacune des cellules de notre corps, ils peuvent, grâce à des logiciels adaptés, localiser les « zones de stress » et les harmoniser. En fait, lorsque certaines ondes sont brouillées ou « fausses », l’appareil les détecte et peut leur renvoyer des fréquences « justes » pour corriger le problème. Imaginez que vous ayez un coup de déprime. Vous appelez votre meilleur ami. Avec ses paroles rassurantes, il vous remonte le moral et, en quelques minutes, vous retrouvez assez d’énergie pour reprendre le cours normal de votre vie. Ce n’est pas une aide « physique » qui vous a remonté, et donc pas un médicament, ce sont des paroles réconfortantes. Ce flot d’informations qui vous a requinqué vous a été transmis par les fréquences du téléphone. De manière extrêmement imagée, voilà comment fonctionnent ces appareils : ils envoient des fréquences extrêmement fines qui « parlent » à nos cellules pour leur transmettre des informations. Et, à la manière d’un chef d’orchestre qui demande à son ensemble de musiciens de s’accorder, le logiciel de l’appareil va ainsi inciter les organes à jouer ensemble, au bon tempo, dans la bonne tonalité, à s’écouter les uns les autres, stimuler telle ou telle fonction, harmoniser telle ou telle autre… Cela étant dit, il serait plus juste, ici de parler de médecine vibratoire, et non de médecine quantique.

Toute la différence entre l’approche vibratoire et l’approche quantique tient dans la transmission de l’information.

Dans le monde quantique, les ondes (les fréquences électromagnétiques), sont en même temps des particules (voir encadré ci-dessous). Or, depuis quelques années, quelques physiciens théoriciens ont suggéré que les électrons, les photons et autres particules subatomiques sont porteurs d’informations très précises, qu’ils sont capables d’échanger et de restituer. Le physicien Jean Charon, par exemple, avait même émis l’hypothèse que chaque électron possède une « mémoire » de tout ce qu’il a vécu dans une autre dimension(1). De son côté, Fritz-Albert Popp, un biophysicien allemand, a découvert l’existence de ce qu’il a appelé les « biophotons », des particules de lumière émises par nos cellules… qu’il a réussi à filmer ! Ces minuscules courants de lumière invisibles à l’œil nu portent les informations et contrôlent notre organisme. Cependant, depuis longtemps, beaucoup de physiciens ont considéré que cette propriété des particules était impossible et a prêté à de nombreux débats. Or, il y a tout juste quelques jours, une équipe de chercheurs a publié une étude dans la revue Nature qui démontre que l’information quantique est bien l’information même de la conscience (3)…

L’approche quantique de la santé est-elle vraiment l’avenir ?

La question fait de plus en plus débat, car il semble bien que oui… Ces nouvelles technologies, que l’on peut désormais découvrir et tester dans les salons de santé naturelle, sont effectivement bluffantes. Pour prendre l’exemple du Scio/Eductor, cet appareil est capable de détecter un nombre invraisemblable de fréquences différentes (il peut mesurer, entre autres, notre réactivité à plus de 12 000 produits homéopathiques référencés dans sa « matrice » !), de restituer les pathologies organiques ou fonctionnelles dans leur dimension vibratoire – qui inclut la dimension psychologique –, et de générer des fréquences correctrices pour les traiter. Mais pas n’importe comment : les logiciels de ces appareils mettent, pour la plupart, en œuvre des méthodes thérapeutiques connues – homéopathie, iridologie, acupuncture, phytothérapie, fréquences Rife, chromothérapie, lithothérapie, EEG, etc. Le Scio/Eductor en propose ainsi plus de 200. C’est dire qu’une vie de médecine, de thérapeute ou de praticien en biofeedback quantique est loin d’être suffisante pour toutes les maîtriser.

Mais l’un des éléments les plus révolutionnaires de cette approche, c’est que cette technologie décode non seulement les zones de stress physique, de stress émotionnel ou les liens entre le physique et les émotions, mais retrace aussi les liens avec nos dimensions spirituelles. Voilà la grande clé de l’approche quantique : la place fondamentale de notre corps vibratoire « spirituel » nous montre que, avec cette technologie, ce n’est pas la machine qui nous soigne – comme le reprochent parfois certains critiques dans leurs articles – mais bien le praticien, avec son expérience, son savoir-faire, sa capacité d’écoute, sa faculté d’empathie. La machine, elle, n’est alors qu’un interface qui ne traite pas, mais ne fait que stimuler notre capacité d’autoguérison.

1. Jean Charon, L’esprit, cet inconnu, Albin Michel, 1977 ; Et le divin dans tout ça ?, Albin Michel, 1998.

2. Fritz-Albert Popp, Biologie de la lumière, Marco Pietteur, 1998.

3. « Anesthetic Alterations of Collective Terahertz Oscillations in Tubulin Correlate with Clinical Potency : Implications for Anesthetic Action and Post-Operative Cognitive Dysfunction ». Travis J. A. Craddock & al., Nature/Scientific Reports, 29/08/2017.